écrit par Carolina M

Croire en son potentiel et tout devient possible

Le conte de l'homme amoureux de la planète Vénus.

Je vous partage aujourd’hui un conte extrait du livre de Jacques Salomé, Contes à guérir, contes à grandir.

Car les contes invitent ,par l’imaginaire, les prises de conscience sur une situation problématique vécue et comment il est possible de s’en sortir.

Comme le dit si bien son auteur au début de l’ouvrage: « Les contes ont ce pouvoir de toucher en nous simultanément plusieurs registres, de réactiver notre inconscient, de stimuler la mémoire de nos oublis, de susciter un autre regard, une autre écoute, d’être porteurs d’énergie créatrice. »

Il était une fois...

« Un homme était amoureux de la planète Vénus (certains s’arrêtent au mont de Vénus!) mais lui était vraiment amoureux, et chaque soir de ciel étoilé, il s’allongeait devant sa maison pour déclarer son amour à la planète inaccessible, du moins…le croyait-il!

Un soir où il rêvait ainsi, le coeur plein d’amour et le corps plein d’émois, il entendit une voix très douce chuchoter à son oreille:

– Je suis touchée de ta ferveur, et impatiente de te serrer dans mes bras, viens me rejoindre, viens…

Il se leva d’un bond, il avait bien reconnu la voix de l’aimée, même s’il ne l’avait jamais entendue. La planète Vénus enfin avait perçu son amour et répondait à sa flamme.

– Mais comment puis-je faire pour arriver jusqu’à toi, je ne suis qu’un homme?

Elle murmura toute proche:

– Regarde le rayon de la lune qui scintille jusqu’à tes pieds, approche-toi, monte dessus et quand tu seras sur la Lune, tu trouveras un autre rayon que j’ai déposé pour toi et qui te conduira jusqu’à moi…

L’homme monta sur le rayon et avec facilité s’éleva jusqu’à la Lune. Sur cette planète, il découvrit comme promis le rayon de Vénus et commença à s’élever vers elle.

A mi-chemin, il eut soudain cette pensée: « Mais ce n’est pas vrai, je rêve, ce n’est pas possible qu’un homme puisse ainsi marcher sur le rayon d’une planète… »

Et avec le doute qui naquit en lui, il trébucha, tomba… et s’écrasa des milliers de kilomètres plus bas… sur Mars.

Avant de mourir, il eut le temps d’entendre la voix de son aimée qui murmurait tout contre son oreille.

- Il ne suffisait pas de m'aimer, ni de me faire confiance, encore fallait-il que tu puisses croire en tes ressources, que tu oses te faire confiance à toi-même!

Ainsi se termine le conte de l’homme qui ne savait pas que le possible est juste un petit peu après de l’impossible. »

Qu’avez-vous pensé de ce conte? Entre-t-il en résonance avec de situations vécues?