Identifier ses blessures de l'âme pour mieux se connaître
Les blessures de l’âme sont également appelées blessures émotionnelles et/ou blessures de l’enfance. Son origine provient des recherche de Wilhelm Reich, psychologue autrichien puis de John Pierrakos.
Dans son livre Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même, Lise Bourbeau a synthétisé l’ensemble des recherches afin de rendre accessible ce concept pour le plus grand nombre.
Si je réalise un article sur ce sujet, c’est que ce livre a mis des mots sur des comportements que je ne comprenais pas jusqu’à alors.
Je vous partage un résumé de ces cinq blessures. Vous comprendrez comment, en les acceptant, nous nous connaissons mieux et nous guérissons.
Ces blessures naissent dans notre enfance par nos expériences très chargées émotionnellement. C’est le même principe que les croyances limitantes: nos ressentis agissent directement sur nos comportements et petit à petit, les blessures s’ancrent profondément en nous.
Il est possible d’en posséder une ou plusieurs.
Reconnaître sa ou ses blessures ce n’est pas s’identifier à elles. C’est prendre conscience de ces expériences marquantes pour mieux se connaître, mieux se comprendre et afin améliorer nos relations (à soi-même et aux autres).
Nous naissons tous avec une ou plusieurs de ces blessures, elles sont juste vécues différemment.
Elles sont en nombre de cinq:
Une blessure apparaît dès lors que nous n’acceptons pas la situation vécue. Il est important de s’en occuper personnellement pour éviter qu’elle prenne trop de place dans la création de notre personnalité. Il en est de notre responsabilité de la ou les guérir.
Comme toute plaie physique, quand quelqu’un y touche, nous réagissons. En réagissant, nous portons un masque de protection, en accusant l’autre de nous blesser. Pour guérir, il est important de prendre conscience de cette souffrance et de travailler dessus.
Cette blessure apparaît dès la conception du bébé jusqu’à ses un an. L’enfant s’est senti repoussé dès sa naissance par le parent du même sexe. Il croit ne pas avoir le droit d’exister.
Dès l’instant où il se sent rejeté, il fabrique le masque de FUYANT. Cette nouvelle personnalité se développera de plus en plus pour éviter de souffrir du rejet.
Cette personne se croit nul, sans valeur tout en cherchant la perfection et l’approbation des autres.
Il trouve de nombreux moyens de fuite: sommeil, drogue, alcool,…
Cette non-acceptation explique des difficultés d’amour de soi.
Éveil de la blessure: entre la naissance et 3 ans, par le parent du sexe opposé.
Abandonner revient à ne pas vouloir s’occuper de l’enfant. Celui-ci éprouve alors un manque de communication avec son parent et ne se sent pas nourri affectivement. Le masque créé est celui du DÉPENDANT.
Il cherche l’attention et le soutien de son entourage et a du mal, voir même angoisse à l’idée d’être seul.
Elle apparaît entre l’âge de 1 et 3 ans et est éveillé par le parent qui réprimait toute forme de plaisir physique. L’enfant s’est senti brimé dans sa liberté de connaître le plaisir physique. La blessure d’humiliation est le plus souvent vécue avec la mère.
Le masque créé est celui de MASOCHISTE.
L’enfant a souvent honte de lui-même et des autres, ou peur de faire honte. Il devient ultra contrôlant. Il reconnaît ses besoins mais ne les écoute pas. Il vit du dégoût et a tendance à compenser par la nourriture.
Elle se développe entre 2 et 4 ans, par le parent du sexe opposé.
L’enfant s’est senti trahi, manipulé et entouré de mensonges. Il perd confiance en lui. Il décide de tout contrôler en portant son masque de CONTRÔLANT. Il se croit très responsable et fort tout en cherchant à être spécial et important.
Cette blessure affecte notre façon de communiquer à cause des peurs de l’enfant: peur de ne pas pouvoir convaincre l’autre, de se faire mentir ou de passer pour un menteur, de la colère, de montrer sa vulnérabilité,…
Elle se développe entre 4 et 6 ans, par le parent du même sexe. L’enfant s’est senti bloqué dans le développement de son individualité et a beaucoup souffert de la froideur et de l’insensibilité de ce parent. Il développe le masque du RIGIDE.
La personne va devenir très perfectionniste et envieuse. Elle se coupe de ses ressentis pour ne pas ressentir ses imperfections. Elle exprime des difficultés à demander de l’aide et se contrôle facilement car très exigeant.
La première étape consiste à la ou les reconnaître et à la ou les accepter, sans pour autant être d’accord avec le fait qu’elles soient présentes. Pour la reconnaître, vous pouvez vous référer à la description de chacune. ¨Pour l’accepter, il suffit de la regarder, de l’observer puis d’assimiler qu’à un moment donné, vous vous êtes senti rejeté, trahi, humilié. Ce travail peut être réalisé tant en coaching, qu’en PNL.
Une autre étape qui peut aider est d’accepter que tous les humains naissent avec des blessures. ¨Plus vous vous observez, plus il vous sera facile d’observer les autres, sans les juger ni les accuser.
Un autre moyen de guérir est d’être attentif à notre comportement avec les autres personnes: vous avez identifié une blessure? Essayez de voir le besoin qui se cache derrière.
Et peu à peu, plus les blessures guérissent, plus il sera aisé de montrer la version que nous voulons de nous même.
Le fuyant prendra la place qui lui revient et osera s’affirmer. Le dépendant sera plus capable d’être seul, de demander de l’aide seulement pour le besoin et non pour de l’attention. Le masochiste vivra sa sensualité sans culpabilité no honte. Le contrôlant vivra sa personnalité de chef sans vouloir contrôler les autres. Le rigide retrouvera sa grande sensibilité naturelle et se donnera le droit de ne pas toujours être parfait.
Si vous souhaitez être accompagné dans ce cheminement et dans la guérison de vos blessures, contactez- moi.
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